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1er juin-8 juillet 2021

France. Accord sur l’organisation du troisième référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie

Le 1er, les délégations loyaliste et indépendantiste réunies à Paris conviennent d’organiser en décembre le troisième référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie prévu par l’accord de Nouméa de mai 1998. Elles s’entendent également sur l’instauration d’une période de transition de deux ans pour mettre en place des instruments de la souveraineté du nouvel État si le « oui » l’emporte ou, dans le cas contraire, pour élaborer un nouveau statut de l’archipel. Les résultats de cette étape devront être soumis à référendum. L’Union nationale pour l’indépendance (UNI), l’une des deux composantes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), avait refusé de participer aux débats.

Le 2, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu annonce la tenue du référendum le 12 décembre, tout en reconnaissant que « la date n’est pas consensuelle ». Les indépendantistes souhaitaient que le référendum se tienne « le plus tard possible », dans le délai maximal de deux ans après le dernier scrutin organisé en octobre 2020.

Le 23, le Congrès de Nouvelle-Calédonie vote à une faible majorité en faveur de l’organisation du référendum en décembre. Les élus indépendantistes de l’UNI-FLNKS votent contre, ceux de l’Union calédonienne (UC-FLNKS) s’abstiennent.

Le 8 juillet, le gouvernement collégial renouvelé en février élit Louis Mapou (UNI-FLNKS) à sa présidence, à la suite de l’accord conclu entre l’UNI et l’UC. C’est le premier indépendantiste et le premier Kanak à siéger à la tête du gouvernement depuis l’accord de Nouméa.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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