1er octobre 1997
France. Circulation alternée à Paris
À la suite d'une alerte de niveau 3 due au taux de dioxyde d'azote dans l'air, le préfet de police de Paris, Philippe Massoni, met en œuvre la circulation alternée dans la capitale et dans vingt-deux communes limitrophes. Cette première application de la loi sur l'air de décembre 1996 avait été annoncée la veille par le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dominique Voynet, qui avait prôné des « mesures de fond » en vue d'une « reconquête de l'air », au-delà des « traitements de crise ». L'identification, par le biais d'une « pastille verte », des véhicules propres, seuls autorisés à circuler en cas de pic de pollution, devrait notamment remplacer la circulation alternée. Bien suivie dans l'ensemble, la mesure n'est pas reconduite le lendemain en raison d'une baisse du degré de pollution atmosphérique, également due à l'évolution des conditions météorologiques.