2-10 janvier 1983
France. Mesures antiterroristes en Corse
Le 2, devant la montée de la violence en Corse, François Mitterrand affirme, sur Antenne 2, sa volonté de faire appliquer la loi républicaine, tout ayant été fait, selon lui, « pour que la Corse puisse s'affirmer dans le cadre de la nation française ».
Le 5, le Conseil des ministres décide la dissolution du Front de libération nationale de la Corse (F.L.N.C.) ainsi que la nomination du commissaire Robert Broussard, ancien patron de la brigade antigang, au poste, créé pour lui, de commissaire de la République délégué pour la police en Corse. L'opposition approuve ces mesures.
Le 10, Joseph Franceschi, secrétaire d'État à la Sécurité publique, accompagne Robert Broussard à Ajaccio pour l'installer à son poste. Il précise que les dispositions prises pourraient être renforcées « si les circonstances l'exigeaient ».