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2-14 septembre 2024

Venezuela - Espagne. Tensions diplomatiques après l'exil d'un opposant vénézuélien en Espagne.

Le 2, la justice vénézuélienne émet un mandat d’arrêt pour « usurpation de fonctions » et « incitation à la désobéissance aux lois » contre Edmundo González, le candidat de l’opposition qui revendique la victoire à l’élection présidentielle de juillet face à Nicolás Maduro, réélu pour un troisième mandat.

Le 8, Edmundo González arrive en Espagne, qui lui accorde l’asile politique. Il déclare avoir subi des pressions et des menaces dans son pays.

Le 13, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères rappelle son ambassadrice en Espagne pour consultations, après que la ministre espagnole de la Défense a qualifié le Venezuela de « dictature ».

Le 14, le ministre vénézuélien de l’Intérieur annonce l’arrestation de trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque, accusés d’être liés à un complot destiné à « déstabiliser » le pays. L’Espagne et les États-Unis démentent être impliqués dans une opération visant à renverser Nicolás Maduro.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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