2-16 juillet 2019
Union européenne. Nomination aux postes-clés des institutions européennes
Le 2, à l’issue du quatrième sommet en un mois, les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Huit parviennent à un accord sur la répartition des postes de direction des institutions européennes, après le renouvellement du Parlement en mai. La ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen (Union chrétienne-démocrate, CDU) est proposée au poste de présidente de la Commission, le Premier ministre belge sortant Charles Michel (Mouvement réformateur, MR) à celui de président du Conseil, le ministre espagnol des Affaires étrangères Josep Borrell (Parti socialiste ouvrier espagnol, PSOE) au poste de haut-représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, et la directrice générale du FMI, la Française Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne. La mise à l’écart du Spitzenkandidat du Parti populaire européen (PPE), Manfred Weber – tête de liste du parti majoritaire en vue de l’élection du président de la Commission –, suscite des critiques.
Le 3, les eurodéputés élisent à la présidence du Parlement européen l’Italien David Sassoli (Parti démocrate), journaliste de formation et opposant au gouvernement de son pays. Il doit y exercer un demi-mandat, et laisser sa place, en principe, à un chrétien-démocrate du PPE.
Le 16, le Parlement européen élit Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission par seulement 383 voix – contre 327, 22 abstentions et 1 vote nul –, alors que les partis qui la soutenaient en principe – les conservateurs du PPE, les sociaux-démocrates et les libéraux de Renew Europe – regroupent 444 élus. Ursula von der Leyen doit prendre ses fonctions le 1er novembre.