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2-17 juillet 2019

États-Unis. Restriction au droit d’asile

Le 2, le département de la Sécurité intérieure publie un rapport qui reconnaît que « la surpopulation et la détention prolongée [dans les centres de rétention de migrants situés à la frontière mexicaine] représentent un risque immédiat pour la santé et la sécurité des agents […], ainsi que des détenus ».

Le 12, le président Donald Trump annonce l’organisation de « raids » massifs contre les immigrés illégaux, les jours suivants, par l’Agence fédérale de l’immigration (ICE), dans une dizaine de grandes villes. Ces propos provoquent des manifestations de solidarité avec les sans-papiers à travers le pays, tandis que certains maires des villes concernées rappellent leurs droits aux immigrés et que des polices municipales refusent de participer à ces actions.

Le 14, alors que l’opération de l’ICE tourne court, Donald Trump réagit aux critiques en conseillant notamment à quatre représentantes démocrates progressistes, Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ayanna Pressley (Massachusetts), Rashida Tlaib (Michigan) et Ilhan Omar (Minnesota), de « retourner dans leur pays » – alors qu’elles sont de nationalité américaine et pour trois d’entre elles nées aux États-Unis. En juin, ces quatre élues avaient refusé de voter le compromis conclu avec les républicains par la présidente démocrate modérée de la Chambre Nancy Pelosi sur l’envoi d’une aide humanitaire de 4,6 milliards de dollars au Mexique, jugeant celle-ci insuffisante.

Le 15, Washington annonce que les migrants devront provisoirement déposer leur demande d’asile dans les pays qu’ils traversent avant d’arriver aux États-Unis, dans l’attente de la modification des lois migratoires par le Congrès.

Le 17, l’Union américaine pour les libertés civiles porte plainte devant un tribunal fédéral de San Francisco contre la nouvelle circulaire relative au dépôt des demandes d’asile.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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