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2-21 décembre 1988

Argentine. Nouvelle rébellion militaire

Le 2, une rébellion militaire éclate dans la banlieue de Buenos Aires. C'est la troisième en dix-neuf mois. Les mutins réclament une « loi de pacification » incluant l'amnistie générale des militaires accusés de violations des droits de l'homme, l'augmentation du budget de la Défense et la démission du chef d'état-major de l'armée de terre.

Dans la nuit du 5 au 6, le chef des insurgés, le colonel Mohamed Ali Seineldin, se rend « sans conditions » aux dires du président Raul Alfonsín, mais sa parole est mise en doute par l'opposition péroniste et de gauche. Les revendications des mutins bénéficient du soutien des principaux chefs militaires qui les reprennent les jours suivants.

Le 20, le chef d'état-major de l'armée de terre, le général José Dante Caridi, ainsi que deux autres généraux haut placés donnent leur démission, satisfaisant ainsi, après la récente augmentation des soldes, une deuxième revendication des rebelles.

Le 21, le président Alfonsín réaffirme solennellement, devant le Parlement réuni en session extraordinaire, son opposition à l'amnistie des officiers poursuivis pour atteinte aux droits de l'homme.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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