2-21 février 2015
Nigeria. Régionalisation de la lutte contre Boko Haram
Le 2, le président Goodluck Jonathan échappe à un attentat-suicide lors d'un meeting à Gombe, dans le nord-est du pays que contrôle en partie le groupe islamiste Boko Haram.
Le 3, l'armée tchadienne lance une offensive au Nigeria contre Boko Haram à partir du territoire camerounais. Elle s'empare de la ville stratégique de Gamboru.
Le 4, Boko Haram attaque la ville de Fotokol, dans le nord du Cameroun, où plusieurs centaines de personnes sont massacrées.
Le 6, Boko Haram lance une attaque au Niger contre deux villes frontalières, Bosso et Diffa, avant d'être repoussé.
Le 7, les représentants du Nigeria, du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin, réunis à Yaoundé, au Cameroun, décident de mettre sur pied, d'ici à la fin de mars, une force multinationale mixte de huit mille sept cents hommes afin de lutter contre Boko Haram.
Le 7 également, la Commission électorale nationale repousse au 28 mars les élections générales qui devaient avoir lieu le 14 février. L'opposition dénonce une manœuvre politique du pouvoir.
Le 9, le Parlement du Niger autorise le déploiement de soldats au Nigeria.
Le 13, Boko Haram lance une première attaque sur le territoire tchadien à travers le lac Tchad.
Le 21, l'armée nigériane reconquiert la ville de Baga, théâtre de massacres perpétrés par Boko Haram en janvier.