2-23 novembre 2021
Éthiopie. Progression des forces rebelles
Le 2, du fait de l’avancée des rebelles tigréens vers la capitale, le gouvernement décrète d’état d’urgence sur l’ensemble du territoire.
Le 3, la Commission éthiopienne des droits de l’homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme publient un rapport conjoint qui fait état de nombreuses exactions relevant de l’accusation de crimes contre l’humanité, commises par les forces éthiopiennes et érythréennes, mais aussi par les Forces de défense tigréennes (TDF), depuis le début du conflit en novembre 2020.
Les 8 et 9, la police arrête vingt-deux employés éthiopiens d’origine tigréenne travaillant à Addis-Abeba pour diverses agences des Nations unies. Ces arrestations autorisées par l’état d’urgence, qui s’ajoutent à des centaines d’autres, visent les personnes « suspectées d’apporter un soutien direct ou indirect, moral ou matériel, aux organisations terroristes ».
Le 23, les TDF s’emparent de la ville de Debre Sina, à cent quatre-vingts kilomètres au nord d’Addis-Abeba, non loin de la dernière ligne de défense de la capitale tenue par les forces fédérales.