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2-24 février 2010

Japon - États-Unis. Toyota mis en cause pour des dysfonctionnements sur ses véhicules

Le 2, le vice-président du groupe Toyota chargé de la qualité, Shinichi Sasaki, est le premier haut dirigeant du constructeur automobile à convoquer une conférence de presse pour évoquer le rappel, depuis novembre 2009, de plus de huit millions de véhicules dans le monde, notamment aux États-Unis, à la suite de problèmes liés au fonctionnement de la pédale d'accélérateur. Dans le même temps, Toyota doit faire face à un nouveau problème concernant le système de freinage du véhicule hybride Prius, modèle phare du constructeur, au sujet duquel de nombreuses plaintes sont déposées aux États-Unis.

Le 3, le secrétaire américain aux Transports, Ray LaHood, estime qu'« il a fallu beaucoup de temps pour que [Toyota] prenne [la] décision » de rappeler les véhicules présentant des défauts. Depuis 2008, Toyota est le leader mondial du secteur automobile devant General Motors, dont l'État américain possède 61 p. 100 du capital.

Le 5, le P.-D.G. du groupe Akio Toyoda sort de son silence pour affirmer que « les Toyota sont sûres » et que « la sécurité du client est primordiale » pour lui. De son côté, le ministre des Affaires étrangères Katsuya Okada déplore les conséquences de l'affaire sur « la confiance envers les produits japonais ».

Le 9, Toyota annonce le rappel de quelque quatre cent mille modèles Prius dans le monde pour un problème sur le système de freinage.

Le 24, Akio Toyoda, auditionné devant la Commission de surveillance et de réforme du Congrès des États-Unis, présente ses excuses aux familles des victimes d'accidents de la route provoqués par la défaillance d'un modèle Toyota – une trentaine aux États-Unis. Il admet que son groupe s'est peut-être développé à un rythme trop rapide.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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