2-24 mai 2016
Belgique. Protestations contre les restrictions budgétaires dans la justice et la police.
Le 2, la commission d’enquête parlementaire sur les attentats perpétrés en mars à Bruxelles entame ses travaux.
Le 9, le procès des seize membres de la cellule djihadiste démantelée à Verviers en janvier 2015 s’ouvre devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Le chef présumé en était Abdelhamid Abaaoud, tué dans l’assaut mené par la police française à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) en novembre 2015 et considéré comme le cerveau des attentats parisiens commis quelques jours plus tôt.
Le 15, le président de la Cour de cassation Jean De Codt dénonce un « État voyou » qui « marchande sa fonction la plus archaïque, qui est de rendre la justice ». Le plus haut magistrat du pays critique les restrictions budgétaires qui touchent les services de la justice et de la police dont les dysfonctionnements ont été mis en lumière par la récente vague d’attentats djihadistes en France et en Belgique.
Le 17, les gardiens de prison de Wallonie et de Bruxelles, en grève depuis avril pour protester contre les économies imposées par l’administration, investissent le ministère de la Justice dans la capitale, qu’ils mettent à sac.
Le 24, une manifestation organisée à l’appel des trois grands syndicats du pays contre la politique économique et sociale du gouvernement, et notamment les restrictions budgétaires, rassemble quelque soixante mille personnes à Bruxelles.