2-25 février 1983
France. Nouvelles tensions sociales dans l'automobile
Le 2, de graves incidents à l'usine Citroën d'Aulnay-sous-Bois opposent des grévistes à des non-grévistes et font plusieurs blessés. Des agents de maîtrise et des ouvriers professionnels réclament le licenciement des meneurs. Jean Auroux, ministre du Travail, dénonçant des « méthodes relevant de pratiques terroristes », met en cause la responsabilité de la C.G.T. et demande que la liberté du travail soit respectée.
Le 3, la direction de Citroën-Aulnay prend des mesures de « mise à pied conservatoire » et annonce, le 7, que des procédures de licenciement sont envisagées.
Le 16, la direction de Citroën annonce quatorze mises à pied de six jours et le licenciement de douze salariés dont quatre responsables cégétistes, tous immigrés. Ces mesures provoquent de nouvelles actions de protestation.
Du 21 au 25, des mouvements revendicatifs ont également lieu à l'usine Renault de Flins, à propos des procédures de licenciement engagées contre trois délégués C.F.D.T. de nationalité marocaine après des incidents qui ont eu lieu au cours des grèves de janvier.