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2-25 juillet 2002

France. Démission de Jean-Marie Messier, P.-D.G. de Vivendi Universal

Le 2, le P.-D.G. de Vivendi Universal (V.U.), Jean-Marie Messier, qui a perdu la confiance du conseil d'administration du groupe de communication, annonce sa démission. La valeur de l'action a été divisée par sept depuis son plus haut cours, plus de 140 euros, atteint en mars 2000. Durant les six premiers mois de l'année, elle est passée d'environ 60 euros à environ 20.

Le 3, le conseil d'administration de V.U. nomme Jean-René Fourtou, vice-président d'Aventis, au poste de P.-D.G.

Le 8, un premier accord intervient entre le groupe surendetté, en crise de liquidités, et un consortium de banques créancières qui accepte de lui maintenir un certain nombre de lignes de crédit, en échange de l'engagement de V.U. de céder au moins 6 milliards d'euros d'actifs en un an.

Le 9, la Commission des opérations de Bourse lance une enquête sur les informations financières délivrées par V.U. depuis janvier 2001.

Le 23, Jean-René Fourtou annonce l'intention de V.U. de conserver le contrôle de Canal Plus dont les dettes – 4,5 milliards d'euros – représentent le quart de l'endettement total du groupe. Toutefois, les filiales de la chaîne cryptée seront vendues et la moitié du capital de celle-ci sera introduit en Bourse.

Le 25, à la suite de certains actionnaires américains, un millier de petits actionnaires français de V.U. regroupés en association, qui estiment avoir été trompés par « la présentation erronée du bilan et de la situation financière » du groupe, déposent plainte pour « faux et usage de faux ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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