2-25 octobre 2003
France. Rebondissements dans l'affaire Executive Life
Le 2, Jean Peyrelevade démissionne de la présidence du Crédit lyonnais afin de pouvoir se défendre dans l'affaire du rachat controversé de l'assureur américain Executive Life par une filiale de la banque française au début des années 1990. En dépit d'un projet d'accord présenté en septembre, mais non signé, le parquet de Californie souhaite dissocier le cas personnel de Jean Peyrelevade, comme il l'a déjà fait pour François Pinault, également impliqué, car ceux-ci, selon lui, auraient eu connaissance du caractère frauduleux de l'opération controversée.
Le 7, le ministère de la Justice confirme avoir reçu une demande d'extradition de la justice américaine visant quatre personnes impliquées dans l'affaire Executive Life, dont Jean-Yves Haberer, ancien P.-D.G. du Crédit lyonnais. La France, qui n'extrade pas ses nationaux, rejette cette demande.
Le 15, date butoir imposée par la justice américaine, le gouvernement annonce son intention de ne pas signer le protocole d'accord conclu en septembre.
Le 25, le parquet de Californie accorde à l'État français un délai supplémentaire d'un mois au-delà duquel un procès pénal serait intenté dans l'affaire Executive Life.