2-25 septembre 2007
Liban. Chute du camp de Nahr el-Bared et premier tour de l'élection présidentielle
Le 2, l'armée annonce la chute finale du camp palestinien de Nahr el-Bared, désormais déserté par ses habitants, où des miliciens islamistes du Fatah Al-Islam s'étaient retranchés depuis mai. Les combats ont causé la mort de cent soixante-huit soldats et d'au moins deux cent vingt-deux miliciens. Environ deux cents djihadistes sont arrêtés. Une centaine d'autres auraient pu s'enfuir, dont le chef du Fatah Al-Islam, le Palestinien Chaker Al-Abssi, d'abord considéré comme tué.
Le 19, dans la banlieue est de Beyrouth, le député maronite de la majorité Antoine Ghanem, unique membre du parti Kataëb siégeant encore au Parlement, est tué dans un attentat à la voiture piégée où plusieurs autres personnes perdent également la vie.
Le 20, la majorité gouvernementale demande à la Ligue arabe et à l'O.N.U. de «garantir l'organisation de l'élection d'un nouveau président» contre les agissements du «régime syrien» qui visent à «saper les fondements de la République».
Le 25 se déroule le premier tour de l'élection du président de la République par le Parlement. Les élus de l'opposition n'assistent pas à la séance. Arguant que le quorum des deux tiers d'élus n'est pas atteint – une condition non inscrite dans la Constitution –, le président du Parlement, l'opposant Nabih Berri, décide d'organiser un nouveau scrutin en octobre.