2-26 juillet 1994
Cambodge. Le régime de Phnom Penh aux prises avec diverses rébellions
Le 2, l'armée repousse un coup de force contre Phnom Penh mené par une centaine d'hommes fidèles au prince Norodom Chakrapong, un des fils du roi Norodom Sihanouk, ancien vice-Premier ministre du régime communiste provietnamien instauré en 1979 et initiateur, en juin 1993, de l'éphémère sécession des provinces proches de la frontière vietnamienne. Le prince Chakrapong est expulsé.
Le 6, l'Assemblée nationale vote, à la quasi-unanimité, la mise hors-la-loi des Khmers rouges.
Le 11, les Khmers rouges annoncent la formation d'un « gouvernement provisoire », présidé par Khieu Samphan.
Le 26, des Khmers rouges attaquent un train dans le sud du pays, prenant trois touristes en otage, un Australien, un Britannique et un Français. Le 23 août, la direction du mouvement rebelle exigera l'arrêt de toute aide militaire étrangère à Phnom Penh en échange de la libération des otages. La réorganisation et le rééquipement de l'armée est l'une des principales priorités du régime du prince Norodom Ranariddh, qui a pour cela besoin d'une importante aide extérieure.