2-26 mai 2017
Libye. Massacre de soldats de l’ANL par une milice islamiste
Le 2, le chef du gouvernement d’union nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, Fayez al-Sarraj, rencontre à Abou Dhabi le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’Armée nationale libyenne (ANL) et homme fort du camp de Tobrouk. L’accord de Skhirat de décembre 2015, qui ne reconnaît aucun rôle au maréchal Haftar, continue de diviser les deux camps.
Le 18, la Troisième Force, composée de miliciens de la ville de Misrata proches du gouvernement de Tripoli, attaque la base militaire de Brak al-Shati, dans le sud du pays, dont elle avait été chassée par l’ANL à la fin de 2016. Entre soixante-quinze et cent quarante soldats et civils, selon les sources, y sont massacrés. La Mission d’appui des Nations unies pour la Libye dénonce cette attaque, tandis que le gouvernement de Tripoli suspend de ses fonctions le ministre de la Défense Mahdi al-Barghathi.
Le 20, l’ANL riposte en bombardant des positions de la Troisième Force dans la région.
Le 26, des affrontements entre milices rivales autour d’une prison de Tripoli où sont détenus d’anciens responsables du régime de Mu’ammar al-Kadhafi font plusieurs dizaines de morts.