2-26 mars 1998
Irak. Apaisement après le dénouement de la crise avec l'O.N.U
Le 2, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. adopte à l'unanimité la résolution 1154 qui met en garde l'Irak contre « les conséquences les plus graves » de toute violation des engagements pris en février par Bagdad auprès du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, en matière de contrôle de son désarmement. La résolution exclut toutefois un recours automatique à la force en cas de violation.
Le 3, le président Clinton déclare que la résolution de l'O.N.U. confère aux États-Unis « l'autorité d'agir » si elle n'était pas respectée. Cette interprétation est infirmée par Kofi Annan.
Le même jour, le secrétaire général du Quai d'Orsay, Bertrand Dufourcq, remet au président Saddam Hussein un message de Jacques Chirac rappelant l'intransigeance de Paris quant à l'application des résolutions de l'O.N.U. qui conditionne, en retour, la levée de l'embargo imposé à l'Irak.
Le 11, Bill Clinton félicite Kofi Annan, qu'il reçoit à la Maison-Blanche, pour son action dans la crise irakienne. Il met ainsi fin aux divergences à ce sujet entre une partie des milieux politiques américains et les Nations unies.
Le 26 débute l'inspection des huit sites « présidentiels » irakiens, objet de la dernière crise entre Bagdad et l'O.N.U.