2-26 novembre 2007
Irak. Amélioration de la sécurité à Bagdad
Les 2 et 3, la deuxième réunion, à Istanbul, des pays voisins de l'Irak est en partie consacrée aux menaces d'intervention de la Turquie dans le nord de l'Irak contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (P.K.K.). Ankara déclare « attendre beaucoup » de Washington qui, de son côté, se dit prêt à agir contre cet « ennemi commun », tandis que Bagdad s'engage à prendre des « mesures fortes ».
Le 16, le commandant des forces américaines à Bagdad, le général Joseph Fil Jr., déclare que la branche irakienne d'Al-Qaida ne contrôle plus aucun des quartiers sunnites de la capitale. Depuis septembre, le nombre des attaques conduites par les insurgés sunnites contre les soldats américains, les forces de l'ordre irakiennes et les Irakiens chiites a fortement baissé. En octobre, le nombre de civils tués dans la capitale a été de huit cent cinquante, en diminution de moitié par rapport aux mois précédents. Ces résultats s'expliquent notamment par l'achèvement du nettoyage ethnique auquel ont procédé entre elles les communautés chiite et sunnite à Bagdad, par l'élévation de hauts murs entre les quartiers, par l'établissement de postes militaires américano-irakiens dans les quartiers sensibles et par la mobilisation de milliers de miliciens sunnites opposés aux extrémistes.
Le 26, le Premier ministre Nouri Al-Maliki déclare que 2008 sera la dernière année de présence des forces américaines en Irak sous mandat de l'O.N.U., les relations entre les deux pays devant par la suite s'établir sur un mode bilatéral.