2-26 octobre 2020
Biélorussie. Ultimatum de l’opposition et appel à la grève générale
Le 2, l’Union européenne et les États-Unis adoptent des sanctions à l’encontre de dirigeants biélorusses, à la suite de la réélection, qu’ils jugent frauduleuse, du président Alexandre Loukachenko en août. Celles-ci visent notamment le ministre de l’Intérieur Iouri Karaev qui organise la répression des manifestations hostiles au chef de l’État.
Le 10, le président Loukachenko met en scène une rencontre avec des figures de l’opposition détenues dans la prison des services spéciaux, à Minsk. La principale adversaire du chef de l’État lors de l’élection présidentielle, Svetlana Tikhanovskaïa, qui s’est exilée en Lituanie, dénonce un « simulacre de dialogue ».
Le 22, le Parlement européen décerne son prix Sakharov à dix personnalités emblématiques de l’« opposition démocratique » biélorusse.
Le 26, au lendemain du douzième dimanche consécutif de manifestations, débute un mouvement de grève générale lancé par Svetlana Tikhanovskaïa pour obtenir la démission du chef de l’État, la fin de la répression des opposants et la libération des « prisonniers politiques ».