Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

2-27 août 1988

Angola - Namibie. Conclusion d'un accord de cessez-le-feu pour l'Angola et la Namibie

Du 2 au 5 se tient à Genève la cinquième phase en trois mois de négociations entre des représentants de l'Angola, de l'Afrique du Sud, de Cuba et des États-Unis. Un accord de cessez-le-feu est rendu public le 8 : il prévoit que les troupes sud-africaines quittent l'Angola avant le 1er septembre, date à laquelle Cuba est censé présenter un calendrier pour le retrait de ses troupes. Dans les jours qui suivent, les deux principaux mouvements de guérilla, qui ne sont pas parties prenantes à l'accord, précisent leur position : l'U.N.I.T.A. (Union nationale pour la libération totale de l'Angola), soutenue par l'Afrique du Sud, fait savoir qu'elle ne respectera pas le cessez-le-feu, alors que la S.W.A.P.O. (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain), mouvement nationaliste qui se bat pour l'indépendance de la Namibie, décide d'interrompre les hostilités.

Du 24 au 27, une nouvelle conférence quadripartite a lieu à Brazzaville, mais les négociateurs ne parviennent pas à s'entendre sur le calendrier de retrait des Cubains d'Angola. Les Sud-Africains, qui achèvent le 30 de quitter le territoire angolais, se considèrent dégagés de l'obligation de quitter la Namibie avant le 1er juin 1989, date qu'ils avaient proposée pour le scrutin sur l'indépendance du territoire, en application de la résolution 435 de l'Organisation des Nations unies.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

Événements précédents