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2-28 février 2013

Mali - France. Poursuite de la reconquête du nord du Mali et résistance des islamistes

Le 2, le président français François Hollande se rend à Bamako ainsi qu'à Tombouctou, ville libérée quelques jours auparavant par des troupes franco-maliennes de la présence des groupes armés islamistes qui occupaient le nord du pays depuis mars 2012.

Le 4, les forces françaises déclarent contrôler Kidal, en territoire touareg, ville également tenue par les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad.

Les 8, 9 et 10, puis de nouveau le 21, des membres présumés du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) mènent des attaques à Gao.

Le 12, l'Union européenne annonce la reprise de son aide publique au Mali, gelée depuis le coup d'État militaire perpétré à Bamako en mars 2012.

Le 17, les troupes françaises et maliennes s'emparent sans combattre de la ville de Bourem, sur le fleuve Niger.

Le 18, les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept lancent la Mission d'entraînement de l'Union européenne au Mali (E.U.T.M.-Mali), destinée à former l'armée malienne. Elle doit mobiliser cinq cents hommes sur une durée de quinze mois.

Le 19, un soldat français est tué lors d'un accrochage avec les rebelles islamistes dans l'Adrar des Ifoghas, une zone montagneuse située à la frontière avec l'Algérie, qui sert de sanctuaire aux combattants d'Al-Qaida au Maghreb islamique (A.Q.M.I.) et d'Ansar Eddine. Des troupes françaises et tchadiennes assiégeaient cette zone depuis une dizaine de jours.

Le 21 également, puis le 26, des attentats-suicides frappent Kidal.

Le 22, vingt-six soldats tchadiens sont tués dans un accrochage avec les rebelles islamistes dans l'Adrar des Ifoghas. Il s’agit des plus grosses pertes subies par les forces régulières depuis le début du conflit. Le Tchad a déployé quelque deux mille cinq cents hommes au Mali.

Le 28, une source tchadienne affirme qu'un des chefs d'A.Q.M.I., l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, qui est soupçonné de détenir quatre otages français enlevés au Niger en septembre 2010, a été tué dans les opérations menées les jours précédents contre le bastion de l'Adrar Tigharghar, dans le massif des Ifoghas.

Le 28 également, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest demande officiellement la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) sous conduite africaine, qui doit prendre le relais des forces françaises au Mali, en force de maintien de la paix des Nations unies, afin d'assurer son financement. Les deux tiers des huit mille hommes de la Misma sont déployés au Mali.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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