2-28 mars 2024
Israël - Autorité palestinienne. Adoption par l’ONU d’une résolution de cessez-le-feu.
Le 2, les États-Unis, en coopération avec la Jordanie, procèdent à leur premier largage d’aide humanitaire par avion dans la bande de Gaza. D’autres pays, dont la France, ont déjà mené le même type d’opération depuis le début du conflit en octobre.
Le 15, un navire d’aide humanitaire parti de Chypre commence à décharger sa cargaison d’aide alimentaire dans la bande de Gaza. Il s’agit du premier bateau à livrer de l’aide humanitaire à l’enclave palestinienne.
Le 18, l’armée israélienne mène une opération dans la zone de l’hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, le plus grand de l’enclave. Elle dit soupçonner de hauts responsables du groupe islamiste palestinien Hamas de l’utiliser pour mener des actions terroristes.
Le 19, le secrétaire d’État américain (équivalent du ministre des Affaires étrangères), Antony Blinken, déclare que « 100 % de la population de Gaza [soit 2,2 millions de personnes] est dans une situation d’insécurité alimentaire grave » et ajoute : « C'est la première fois qu'une population entière est ainsi classée. »
Le 25, le Conseil de sécurité de l’ONU adopte pour la première fois depuis le début du conflit une résolution exigeant « un cessez-le-feu immédiat », avec l’abstention des États-Unis. Elle précise que ce cessez-le-feu vaut pour « le mois du ramadan », qui a débuté le 11 mars. Le cessez-le-feu n’est pas appliqué dans les jours qui suivent.
Le 28, la Cour internationale de justice, le principal organe judiciaire de l’ONU, ordonne à Israël de veiller à ce que la fourniture d’aide humanitaire, requise de « toute urgence », soit assurée « sans restriction » à Gaza, face à une « famine qui s’installe ».