2-29 mai 2010
États-Unis. Extension de la marée noire dans le golfe du Mexique
Le 2, après le naufrage d'une plate-forme pétrolière de B.P. dans le golfe du Mexique en avril, le président Obama, en visite sur les côtes de Louisiane menacées par la marée noire, estime que « B.P. est responsable de cette fuite. B.P. paiera. »
Le 8, B.P. annonce que la mise en place, la veille, d'un couvercle destiné à contenir la fuite de pétrole, par 1 500 mètres de fond, est un échec.
Le 11, le gouvernement annonce la scission du Service de gestion minier, organisme dépendant du ministère de l'Intérieur, de façon à séparer les fonctions d'attribution des permis d'exploration et de collecte des taxes.
Le 14, le New York Times révèle des irrégularités dans l'octroi des permis de forage par le Service de gestion minier. Le président Obama dénonce « la relation de proximité [...] entre les compagnies pétrolières et l'agence fédérale qui leur permet de forer ».
Le 16, des robots sous-marins parviennent à introduire un tube dans le puits, ce qui permet de capter une partie du pétrole qui s'en échappe.
Le 27, le président Obama ordonne un moratoire de six mois sur les permis de forer en eaux profondes, dans l'attente du rapport de la commission indépendante de scientifiques mandatée par le gouvernement. Celle-ci estime que le volume de la fuite de pétrole atteindrait de 12 000 à 19 000 barils par jour, et non 5 000 comme le prétend B.P.
Le 29, B.P. annonce l'échec d'une nouvelle tentative de colmatage du puits par l'injection de boues et de ciment. Un puits de dérivation, en cours de forage, devrait être opérationnel en août.