2-3 mars 2018
Burkina Faso. Attentats djihadistes meurtriers à Ouagadougou
Le 2, à Ouagadougou, des tirs visent l’ambassade de France, puis une seconde opération, dirigée contre le siège de l’état-major des forces armées, fait au moins huit morts parmi les militaires. Huit assaillants sont tués. Le président Roch Marc Christian Kaboré dénonce une « agression de forces obscurantistes », tandis que son homologue français Emmanuel Macron défend « le plein engagement de la France aux côtés de ses partenaires du G5 Sahel, dans la lutte contre les mouvements terroristes ». La capitale a déjà été le théâtre de deux attentats meurtriers, en janvier 2016 et août 2017.
Le 3, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans revendique les attentats commis en représailles à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali en février. Cette coalition djihadiste regroupe depuis mars 2017 Al-Qaida au Maghreb islamique, Ansar Eddine et les groupes armés Macina et Al-Mourabitoune.