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2-30 janvier 2013

France. Mise en cause de certaines pilules contraceptives

Le 2, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine annonce sa décision de mettre fin au remboursement des pilules contraceptives de troisième génération dès le 31 mars, au lieu du 30 septembre comme prévu initialement, en raison du risque élevé de thrombose engendré par celles-ci. Les pilules de quatrième génération, qui présentent le même risque, ne sont pas prises en charge par l'assurance-maladie. Quelque deux millions et demi de femmes utilisent les pilules de troisième et de quatrième génération en France. Le 14 décembre 2012, pour la première fois en France, une jeune femme avait déposé une plainte au pénal contre le directeur du laboratoire pharmaceutique allemand Bayer, un des fabricants de la pilule de troisième génération, pour sa responsabilité dans l'accident vasculaire cérébral dont elle a été victime et qui l'a laissée handicapée, ainsi que contre le directeur de l'Agence nationale de sécurité du médicament (A.N.S.M.), pour n'avoir pas appliqué le principe de précaution en retirant cette pilule du marché.

Le 26, la presse rend public le contenu d'un rapport provisoire de l'A.N.S.M. faisant état de quatre décès, depuis 1987, liés à l'utilisation de Diane 35, un médicament contre l'acné couramment utilisé comme contraceptif.

Le 30, l'A.N.S.M. annonce la suspension, dans un délai de trois mois, de l'autorisation de la commercialisation de Diane 35 et de ses génériques.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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