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2-30 juin 1983

France. Actions menées par l'opposition en prévision des prochaines échéances politiques

Le 2, le R.P.R. et l'U.D.F. signent une « charte » commune de sept points rappelant les principes sur lesquels ils s'accordent pour le « redressement de la France et la réconciliation des Français ».

Le 12, devant le comité central du R.P.R., Jacques Chirac présente un rapport sur la construction européenne, dans la perspective des élections à l'Assemblée des Communautés, prévues pour juin 1984. La nécessité d'une « relance » de la politique européenne, affirmée par le mouvement gaulliste, marque un net revirement par rapport aux positions « nationalistes » défendues par Jacques Chirac lors des précédentes élections européennes en juin 1979. Ce changement d'orientation s'inscrit dans la stratégie du R.P.R. qui vise à politiser le scrutin européen et à le transformer en consultation sur la politique socialiste. La volonté de Jacques Chirac d'anticiper sur les échéances légales, tout en évitant une crise politique, avait également été exprimée, dans un entretien accordé au Point daté du 6, par la demande d'un référendum sur les options économiques du gouvernement.

Le 23, Le Monde publie un article de Pierre Mauroy, dans lequel le Premier ministre reproche à « de nombreux dirigeants » de l'opposition d'ignorer délibérément les règles républicaines et de pousser une partie de l'opinion à « s'affranchir du cadre légal ».

Le 30, le bureau politique de l'U.D.F. décline l'offre du R.P.R. de constituer pour les élections européennes de 1984 une liste commune qui aurait été conduite par Simone Veil. Cependant, des discussions s'ouvriront entre les deux formations de l'opposition pour établir les points d'accord.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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