2-31 mars 2013
Mali - France. Mort d'un otage français et confirmation de la mort d'un chef islamiste
Le 2, un troisième soldat français est tué dans l'Adrar des Ifoghas, sanctuaire des rebelles islamistes d'Al-Qaida au Maghreb islamique (A.Q.M.I.), contre lequel une offensive a été lancée en février.
Le 7, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian rend visite, près de Tessalit, aux troupes françaises engagées dans le nord du Mali. Il annonce que leur retrait débutera en avril et s'étalera sur plusieurs mois.
Le 19, dans un message envoyé à une agence de presse mauritanienne, A.Q.M.I. revendique l'assassinat d'un otage français, en représailles à l'intervention française au Mali. Celui-ci, qui se présentait comme un géologue, avait été enlevé avec un collègue en novembre 2011 dans le nord du Mali.
Le 22, un djihadiste franco-algérien capturé au Mali par les soldats de l'opération Serval est mis en examen en France pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et placé en détention.
Le 23, la France confirme la mort d'un chef d'A.Q.M.I., l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, lors de combats menés en février dans le massif des Ifoghas.
Le 31, Tombouctou est le théâtre d'affrontements meurtriers entre soldats maliens et français, d'une part, et combattants islamistes infiltrés, de l'autre.