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2-31 octobre 2005

Allemagne. Désignation d'Angela Merkel à la tête d'un gouvernement de coalition

Le 2, la victoire du candidat de la C.D.U à l'élection législative partielle de Dresde accroît d'un siège la courte majorité obtenue par la formation d'Angela Merkel lors des élections législatives générales de septembre.

Le 10, la C.D.U.-C.S.U. et le S.P.D. parviennent à un accord sur la formation d'un gouvernement de coalition dirigé par Angela Merkel, au sein duquel les deux partis disposeront chacun de huit portefeuilles ministériels.

Le 11, toutefois, le président du S.P.D. Franz Müntefering, comme celui de la C.S.U. Edmund Stoiber, contestent à Angela Merkel le pouvoir de déterminer seule « les grandes orientations de la politique », que lui reconnaît pourtant la Constitution.

Le 12, Gerhard Schröder confirme qu'il ne fera pas partie du prochain gouvernement.

Le 13, le S.P.D. rend publique la liste des huit ministres qui seront issus de ses rangs. Il désigne notamment son président, Franz Müntefering, au poste de vice-chancelier, Frank-Walter Steinmeier, bras droit de Gerhard Schröder comme ministre des Affaires étrangères, et Peer Steinbrück, ancien ministre-président de Rhénanie-du-Nord - Westphalie, aux Finances. Le S.P.D. détiendra également le portefeuille du Travail et des Affaires sociales ainsi que celui de la Santé.

Le 17, Angela Merkel annonce le nom des titulaires des ministères revenant à la C.D.U.-C.S.U. Edmund Stoiber obtient le portefeuille de l'Économie et des Technologies et impose un responsable de son parti à l'Agriculture. Wolfgang Schäuble est nommé ministre de l'Intérieur, poste qu'il a déjà occupé, et Franz Josef Jung obtient la Défense.

Le 31, Franz Müntefering annonce sa démission de la présidence du S.P.D. après avoir été mis en minorité par le bureau fédéral de son parti qui a préféré à son candidat Andrea Nahles, candidate de l'aile gauche du S.P.D., pour le poste de secrétaire général de la formation sociale-démocrate. De son côté, Edmund Stoiber annonce son intention de ne pas participer au gouvernement.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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