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2-7 octobre 2003

France. Offensive des libéraux de l'U.M.P. contre les trente-cinq heures

Le 2, Alain Lambert, ministre du Budget, estime à « environ 15 milliards d'euros par an » le coût de la mise en place des « trente-cinq heures », considérant que la réduction du temps de travail constitue la cause de l'augmentation du déficit public de la France.

Le 3, le porte-parole des « réformateurs » libéraux de l'U.M.P., Hervé Novelli, dépose à l'Assemblée nationale une demande de création de commission d'enquête « sur les conséquences des trente-cinq heures sur l'économie française ».

Le 6, le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, privilégiant le dialogue social, exclut la perspective d'une abrogation des lois Aubry, laissant aux partenaires sociaux le soin de conclure des accords d'entreprise dérogatoires par rapport à ces lois. Une loi, adoptée en décembre 2002, assouplit déjà les dispositions des lois Aubry.

Le 7, le président du groupe U.M.P. à l'Assemblée, Jacques Barrot, soutient la création d'une simple mission d'information parlementaire sur l'impact des trente-cinq heures.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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