2-8 février 1981
Vanuatu - France. Réaction antifrançaise à Vanuatu
Le gouvernement du Vanuatu (les anciennes Nouvelles-Hébrides devenues indépendantes le 1er juillet 1980) déclare l'ambassadeur de France, Yves Rodrigues, persona non grata. Celui-ci doit quitter le Vanuatu dans les vingt-quatre heures. Le motif invoqué est le retrait du visa de Barak Sopé, directeur du cabinet de Walter Lini, le Premier ministre, et de trois autres personnalités qui voulaient se rendre à Nouméa à l'invitation d'un mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, le Front uni de libération kanake (F.U.L.K.).
Le 3, Olivier Stirn, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, annonce que la France va rappeler ses coopérants.
Le 8, Walter Lini dit que la tension est « purement transitoire » et qu'il souhaite « donner aux ressortissants français l'assurance » qu'il est fait « grand cas de leur présence ici ». Cependant les élèves vanuatuans ne sont toujours pas autorisés à fréquenter à nouveau les établissements scolaires francophones.