2-8 juillet 2014
France. Troisième Conférence sociale
Le 2, le Premier ministre Manuel Valls laisse entendre, dans un entretien à la presse, que la mise en œuvre du compte pénibilité, prévue par la réforme des retraites à partir de 2015, pourrait être progressive pour « aboutir à une généralisation en 2016 ». Il satisfait ainsi une revendication du Medef, qui menaçait de boycotter la troisième Conférence sociale.
Les 7 et 8 se tient à Paris la troisième Conférence sociale du quinquennat de François Hollande, qui réunit les cinq syndicats de salariés représentatifs et les trois organisations patronales. La C.G.T. et F.O. décident de boycotter la seconde journée de discussions. Dans son discours, le président François Hollande défend sa conception du « dialogue social » illustrée par cette conférence. Il regrette que « trop de branches [ne soient] pas encore réunies pour mettre en œuvre » le pacte de responsabilité et annonce la création d'un comité de suivi chargé d'évaluer les aides accordées aux entreprises. Le chef de l'État annonce l'ouverture prochaine de négociations sur l'apprentissage et sur le chômage de longue durée.