2-8 septembre 1988
Bangladesh. Dégâts considérables dus aux inondations
Le 2, les inondations qui ont commencé à la fin d'août s'aggravent à tel point qu'il faut fermer l'aéroport international de Dacca, par lequel les secours commençaient à être acheminés. En quelques jours, les trois quarts du pays ont été recouverts par les eaux, obligeant près de la moitié des 105 millions d'habitants à abandonner leur maison. Ces inondations sont les pires jamais enregistrées.
Le 8, la décrue qui commence très lentement permet la réouverture de l'aéroport de Dacca, ce qui favorise l'arrivée de l'aide internationale qui commence à s'organiser. Des bilans très partiels et provisoires établissent à plus de mille le nombre des morts et à 25 millions au moins celui des sans-abri.
Les dégâts sont considérables, en particulier dans l'infrastructure du pays : nombre de routes et de voies ferrées sont détruites et plusieurs rivières ont changé de lit, recouvrant des champs et rendant des ponts inutiles. Les maladies, en particulier le choléra, commencent à se répandre, tandis que la famine menace. Les autorités bengalaises lancent un appel pour obtenir de la communauté internationale 3 millions de tonnes de céréales et 5 000 tonnes de semences.