2-9 mars 2021
France - Algérie. Reconnaissance de la responsabilité de l’État dans l’assassinat de l’avocat algérien Ali Boumendjel
Le 2, le président Emmanuel Macron reconnaît, « au nom de la France », que l’avocat nationaliste algérien Ali Boumendjel a été « torturé puis assassiné » par l’armée française en mars 1957. Ce geste lui était recommandé par le rapport sur la réconciliation mémorielle franco-algérienne que lui a remis l’historien Benjamin Stora en janvier. En septembre 2018, le chef de l’État avait déjà reconnu la responsabilité de la France dans l’exécution par l’armée française, en juin 1957, du militant communiste Maurice Audin, partisan de l’indépendance de l’Algérie.
Le 9, Emmanuel Macron décide de « faciliter l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans », mesure qui concerne donc la période de la guerre d’Algérie.