2 février-1er mars 2002
France. Retour en France de Didier Schuller
Le 2, l'ancien Premier ministre Alain Juppé dénonce la « campagne » orchestrée, selon lui, par les dirigeants du Parti socialiste à l'occasion du rebondissement, en janvier, de l'affaire Schuller. Il les accuse d'avoir, dans la perspective des élections à venir, « choisi leur stratégie: attaquer les personnes en remuant la merde ».
Le 5, l'ancien conseiller général (R.P.R.) Didier Schuller, en fuite depuis février 1995, revient en France. Mis en examen pour « recel d'abus de biens sociaux » et « trafic d'influence » dans le cadre de l'enquête sur les marchés des H.L.M. des Hauts-de-Seine, il est aussitôt placé en détention provisoire.
Le 15, interrogé par le juge d'instruction, Didier Schuller admet avoir reçu, en tant que directeur général de l'Office H.L.M., des commissions occultes de la part de grandes entreprises du bâtiment attributaires de marchés, qui lui ont servi à financer ses activités politiques.
Le 1er mars, Didier Schuller sera remis en liberté sous caution.