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2 octobre-1er novembre 2022

Brésil. Élection de Luiz Inácio Lula da Silva à la présidence

Le 2, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, candidat du Parti des travailleurs (PT, gauche), arrive en tête au premier tour de l’élection présidentielle avec 48,4 % des suffrages, contre 43,2 % pour le président sortant Jair Bolsonaro, candidat du Parti libéral (PL, extrême droite). Les scores des deux hommes sont plus serrés que ce que prévoyaient les sondages. La sénatrice Simone Tebet, candidate du Mouvement démocratique brésilien (MDB, centre), obtient 4,2 % des suffrages. Le taux de participation est de 79,1 %. Aux élections législatives qui se déroulent le même jour, le PL progresse fortement avec 16,5 % des suffrages et 99 sièges sur 513. L’alliance Brésil de l’espoir menée par le PT est également en progrès avec 13,9 % des voix et 80 sièges. Union Brésil (centre droit) enregistre un revers avec 9,3 % des suffrages et 59 députés. Le Parti progressiste (droite, 9,3 % des voix et 47 sièges), le Parti social démocratique (droite, 7,6 % des suffrages et 42 élus), le MDB (7,3 % des voix et 42 députés) et Républicains (droite, 6,9 % des voix et 41 sièges) progressent. Le taux de participation est de 79,2 %.

Élection de Lula à la présidence du Brésil, 2022 - crédits : Nelson Almeida/ AFP

Élection de Lula à la présidence du Brésil, 2022

Le 30, Luiz Inácio Lula da Silva est élu président avec 50,9 % des suffrages. Le taux de participation est de 79,4 %. La sénatrice Simone Tebet lui avait apporté son soutien. Lula entamera en janvier 2023 son troisième mandat à la tête du pays, après les deux premiers effectués entre 2003 et 2011. Condamné pour blanchiment d’argent et corruption en juillet 2017 dans le dossier Petrobras, Lula avait été libéré en novembre 2019 avant d’être acquitté des principaux chefs d’accusation retenus contre lui en mars 2021.

Le 1er novembre, Jair Bolasonaro, jusque-là silencieux, annonce son intention de « respecter la Constitution ». Il appelle au calme ses partisans qui bloquent de nombreux axes routiers à travers le pays pour contester les résultats. Il justifie leurs actions par « le sentiment d’injustice lié à la manière dont s’est déroulé le processus électoral ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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