20-30 mars 2017
France. Vaste mouvement social en Guyane
Le 20, en Guyane, plusieurs collectifs et syndicats lancent diverses actions fondées sur de multiples revendications économiques et sociales, bloquant notamment l’accès au Centre spatial guyanais de Kourou et au port de commerce de Cayenne.
Le 21, le président de la collectivité territoriale de Guyane, Rodolphe Alexandre, manifeste son refus de signer l’accord de finalisation du Pacte pour l’avenir de la Guyane, un plan d’investissements promis par le président François Hollande en décembre 2013, l’estimant insuffisant.
Le 28, au lendemain de l’appel à la grève générale lancé par l’Union des travailleurs guyanais, syndicat majoritaire, une « journée morte » est organisée en Guyane, donnant lieu aux plus vastes manifestations jamais enregistrées dans le département.
Le 30, les ministres de l’Intérieur Matthias Fekl et des Outre-Mer Ericka Bareigts, arrivés la veille à Cayenne, engagent des discussions avec des représentants du collectif « Pou Lagwiyann Dékolé » ‒ « Pour une Guyane qui décolle » ‒, après qu’Ericka Bareigts a présenté des « excuses » aux Guyanais.