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20-31 juillet 1985

Afrique du Sud. Réactions internationales après la proclamation de l'état d'urgence dans les cités noires

Le 20, le président sud-africain Pieter Botha annonce que l'état d'urgence est instauré à partir du 21 dans trente-six districts de la région de Johannesburg et de Port Élizabeth, à l'est de la province du Cap. Cette décision a été prise, selon Pieter Botha, pour faire face à l'agitation dans les cités noires où, depuis septembre 1984, les affrontements ont fait plus de cinq cents morts.

Le 24, en France, Laurent Fabius annonce le rappel de l'ambassadeur français, la suspension de tout nouvel investissement français en Afrique du Sud et le dépôt d'une résolution devant le Conseil de sécurité des Nations unies condamnant Pretoria. Pieter Botha juge « stupéfiant » que Paris « s'offusque » du rétablissement de l'ordre menacé par les communistes.

Le 26, le Conseil de sécurité adopte le projet français de résolution préconisant des sanctions économiques volontaires contre l'Afrique du Sud par treize voix et deux abstentions, celles des États-Unis et de la Grande-Bretagne.

Le 31, la Communauté européenne assure que des sanctions économiques deviendront inévitables si Pretoria ne change pas d'attitude et décide le rappel des ambassadeurs européens pour consultation.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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