20-31 juillet 1987
Grèce. Vague de chaleur meurtrière
À partir du 20, une canicule s'abat sur plusieurs pays méditerranéens : Turquie, Israël, Bulgarie, Yougoslavie, Italie du Sud et Algérie. Pourtant, c'est en Grèce que la situation est la plus alarmante : avec 45 °C dans la journée, guère au-dessous de 30 °C la nuit, les personnes âgées, les nourrissons et les cardiaques sont en danger, surtout à Athènes.
Le 31, un bilan officiel fait état de 1 300 morts en Grèce, dont 1 200 pour la seule capitale, ce qui s'explique par la surpopulation de la ville (35 p. 100 de la population grecque y réside), par le caractère aigu de la pollution due à la concentration de l'activité économique et à une circulation automobile intense. La mauvaise organisation et l'incapacité des responsables à prendre des mesures d'urgence efficaces sont mises en cause.