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20 octobre-6 novembre 2009

Niger. Victoire du parti au pouvoir aux élections législatives

Le 20, à l'issue des élections législatives anticipées organisées après la dissolution du Parlement par le président Mamadou Tandja, en mai, parce qu'il s'opposait à sa réforme constitutionnelle supprimant toute limite au nombre de mandats présidentiels successifs, le Mouvement national pour la société de développement (M.N.S.D., au pouvoir) obtient 76 des 113 sièges du Parlement. Cinq autres formations, proches du pouvoir, obtiennent également des sièges: le Rassemblement social démocrate (15 députés), le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (7 élus), le parti Alkalami, le Parti nigérien des masses pour le travail et le Parti nigérien pour l'autogestion (1 siège chacun). Douze candidats indépendants siégeront également. Ce scrutin est boycotté par l'opposition et dénoncé par la communauté internationale; la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest suspend le Niger « jusqu'à ce que la légalité constitutionnelle soit rétablie ».

Le 6 novembre, l'Union européenne suspend son aide au développement, soit 458 millions d'euros pour la période 2008-2013, et enjoint Niamey d'ouvrir d'ici un mois des « consultations » afin de rétablir « l'ordre constitutionnel ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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