21-23 février 1987
France. Arrestation des responsables d'Action directe
Le 21, les quatre principaux responsables du groupe terroriste français Action directe, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Georges Cipriani et Joëlle Aubron, sont arrêtés dans une ferme de Vitry-aux-Loges (Loiret). En dehors de nombreux attentats à l'explosif qui n'ont pas fait de victimes, ils sont soupçonnés d'être les auteurs des assassinats de l'ingénieur général des armées René Audran, en janvier 1985, et de Georges Besse, P.-D.G. de la Régie Renault, en novembre 1986. Ce coup de filet, mené par la Direction centrale des renseignements généraux, est salué aussi bien par Jacques Chirac que par François Mitterrand. Mais certains membres de la majorité (Jacques Toubon, Gérard Longuet, Alain Peyrefitte et Simone Veil) reprochent aux socialistes d'avoir libéré, en 1981, les membres d'Action directe à la faveur de la loi d'amnistie.
Le 23, en visite dans le Puy-de-Dôme, le président de la République, répondant à ces accusations, dénonce les « polémiques bassement politiciennes », les jugeant « d'une extrême légèreté ou d'une extrême indignité ».