Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

21-24 juin 2002

France. Critiques du gouvernement par les syndicats à l'occasion de la revalorisation du S.M.I.C

Le 21, le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, laisse entendre que son gouvernement n'accordera pas de « coup de pouce » supplémentaire au S.M.I.C. au 1er juillet, date habituelle de revalorisation du salaire minimum. Il déclare privilégier l'harmonisation des différents taux du S.M.I.C., qui résultent de la mise en place progressive des 35 heures. Les syndicats reprochent à celui qui avait affirmé sa volonté de « revigorer le dialogue social » de préjuger des résultats de la commission nationale de la négociation collective, qui se réunit le 24. Un parallèle est également établi avec la hausse récente des tarifs des médecins et la baisse de l'impôt sur le revenu, baisse qui profite aux plus hauts revenus.

Le 24, le ministre des Affaires sociales, François Fillon, confirme la décision du Premier ministre et propose une revalorisation du S.M.I.C. de 2,4 p. 100.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

Événements précédents