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21-28 septembre 1992

C.E.E.. Tentative de relance du processus d'Union européenne après le référendum français

Le 21, réunis à New York en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, les ministres des Affaires étrangères des Douze prennent acte de la courte victoire du oui au référendum français sur la ratification du traité de Maastricht. Ils excluent de renégocier le texte et s'affirment déterminés à poursuivre le processus de ratification. Toutefois, devant le flottement suscité par les réserves de l'opinion face au projet d'Union européenne, le Premier ministre britannique John Major, président en exercice de la C.E.E., approuvé par certains milieux politiques et économiques allemands, suggère une pause dans la mise en œuvre du traité, voire la redéfinition de certaines de ses clauses.

Le 22, le Premier ministre danois confirme l'organisation d'un second référendum de ratification dans son pays en 1993, après l'échec de la consultation du 2 juin.

Le 28, les ministres des Finances des Douze réunis à Bruxelles pour tirer les leçons de la crise du système monétaire européen (S.M.E.) réaffirment – représentant britannique compris – leur foi dans le S.M.E. et leur volonté de réaliser l'Union économique et monétaire. Ils excluent ainsi la mise en place d'une « Europe à deux vitesses ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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