21 septembre 2021
O.N.U.. Assemblée générale
Le président américain Joe Biden prononce son premier discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, à New York. Il se démarque de son prédécesseur en défendant le multilatéralisme, prônant une « diplomatie sans relâche » pour défendre les valeurs des démocraties libérales. Il soutient la lutte contre la pandémie de Covid-19 et contre le réchauffement climatique. Il justifie le retrait américain d’Afghanistan et dément vouloir s’engager dans une « nouvelle guerre froide ». Il rassure ses alliés en exprimant sa volonté de renouer avec l’OTAN et l’Union européenne, mais ne fait aucune allusion à la conclusion de l’alliance stratégique AUKUS (entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni), le 16, et à la brouille avec la France qui s’est ensuivi. De son côté, le président chinois Xi Jinping affirme que « la Chine n’a jamais envahi et n’envahira jamais » un pays – allusion à l’intervention américaine en Afghanistan – et que Pékin ne reconnaît « qu’un seul ordre international, celui des institutions internationales ». Il affirme la nécessité de « plaider pour la paix […] et rejeter la pratique de former des petits cercles », dénonçant implicitement les alliances stratégiques que Washington met en place pour contrer l’influence de la Chine.