22-28 novembre 2000
France. Débat autour de la torture durant la guerre d'Algérie
Le 22, à la suite de la parution dans Le Monde des témoignages des généraux Jacques Massu et Paul Aussaresses sur la pratique de la torture durant la guerre d'Algérie, le groupe communiste de l'Assemblée nationale réclame la création d'une commission d'enquête sur le sujet. Le 31 octobre, L'Humanité avait publié l'appel de douze « grands témoins » demandant au chef de l'État et au Premier ministre de condamner les actes de torture commis en Algérie. L'initiative communiste est rejetée par les autres formations politiques.
Le 25, Lionel Jospin déclare que les crimes commis durant « ce conflit colonial ne relèvent pas d'un acte de repentance collective » ni de « procédures judiciaires », mais « de la recherche de la vérité », c'est-à-dire du travail des historiens.
Le 28, devant l'Assemblée nationale, il se déclare prêt à favoriser l'accès aux archives relatives à la guerre d'Algérie.