22 mars 2002
Royaume-Uni. Reconnaissance du droit de mourir
La Haute Cour accorde à une personne paralysée et menant une existence végétative, mais en possession de ses facultés mentales, le « droit de mourir » en obtenant le débranchement du respirateur artificiel qui la maintient en vie. Cette décision, qui va à l'encontre de l'avis des médecins, constitue un précédent dans un pays où l'euthanasie demeure illégale.
La personne concernée décédera le 29 avril. Le même jour, saisie de la demande d'une autre Britannique atteinte d'une maladie incurable, et qui souhaitait que son mari l'aide à mettre fin à ses jours, la Cour européenne des droits de l'homme estimera qu'elle ne peut « obliger un État à cautionner des actes visant à interrompre la vie ». Il s'agissait ici d'un cas d'aide au suicide, ou euthanasie active, et non plus d'euthanasie passive par interruption des soins.