22 mars-3 avril 1992
France. Défaite du Parti socialiste aux élections cantonales
Le 22 se déroule le premier tour de l'élection de la moitié des conseillers généraux, au scrutin majoritaire. La participation est de 70,23 p. 100 (en métropole). Le P.S. obtient (en métropole) 18,94 p. 100 des suffrages, le R.P.R. 14,51 p. 100, l'U.D.F. 14,73 p. 100, le P.C.F. 9,64 p. 100, Génération écologie 2,01 p. 100 et les Verts 7,91 p. 100, le F.N. 12,18 p. 100. Par rapport à la consultation du 10 mars 1985 dans les mêmes cantons, le P.S. perd cinq points et demi, le R.P.R. deux points, l'U.D.F. et le Parti communiste trois points ; le Front national gagne trois points et demi.
Le 29, les résultats du second tour des élections cantonales – pour lequel la participation est de 62,01 p. 100 – accentuent ceux du premier tour. La défaite du P.S. est encore plus sensible qu'aux élections régionales.
Le 3 avril a lieu l'élection des présidents de conseils généraux. Le P.S. perd six départements – le Nord, le Puy-de-Dôme, le Vaucluse, la Dordogne, la Drôme et le Gers – et gagne la Martinique. Le M.R.G. perd la Haute-Corse. Les socialistes et leurs alliés ne détiennent plus que vingt et un départements, contre vingt-sept auparavant. L'U.D.F. contrôle quarante-cinq conseils généraux, contre quarante-trois précédemment, le R.P.R. vingt-cinq au lieu de vingt-quatre et les divers droite six au lieu de trois. Le Parti communiste conserve les deux siens.