22 septembre-1er octobre 1984
France. Licenciements chez Citroën
Le 23, le gouvernement autorise 1 950 licenciements chez Citroën sur les 2 937 (2 417 si l'on tient compte des aides au retour volontaire acceptées par des travailleurs immigrés) demandés par la direction. Cette décision, qui intervient une semaine avant la réouverture des usines, laisse à la direction le temps d'adresser les lettres de licenciement aux salariés concernés et vise à prendre de court les syndicats. Pour prendre leur décision, les pouvoirs publics ont tenu compte des acquis du plan social de la direction présenté le 22 devant le comité central d'entreprise.
Les 30 et 31, la reprise du travail s'effectue dans un climat tendu ; le 31, Akka Ghazi, secrétaire de la section C.G.T. de l'usine Citroën d'Aulnay-sous-Bois, est blessé lors d'une échauffourée avec les forces de police.