23-24 mai 2001
France - Italie. Forte prise de participation d'E.D.F. dans Montedison
Le 23, E.D.F. annonce qu'il détient désormais directement 20 p. 100 du capital du groupe italien Montedison, dont une des filiales, Edison, est le deuxième électricien transalpin. E.D.F. devient ainsi le premier actionnaire de Montedison. Cette opération, qui n'a pas reçu le visa du gouvernement français, est vivement critiquée par les autorités italiennes qui reprochent à la France le manque d'ouverture du marché de l'électricité et le statut public d'E.D.F.
Le 24, le gouvernement encore en fonction de Giuliano Amato, appuyé par le vainqueur des élections du 13 mai, Silvio Berlusconi, adopte un décret-loi qui a pour effet de limiter à 2 p. 100 les droits de vote d'E.D.F. au sein du capital de Montedison pour les décisions concernant l'acquisition ou la construction de centrales électriques. Montedison est candidat au rachat des centrales que l'E.N.E.L., ancien monopole public, doit prochainement mettre en vente.