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23-29 septembre 1986

Togo - France. Soutien militaire français au régime du général Eyadema

Dans la nuit du 23 au 24, un commando terroriste venant du Ghāna attaque le camp militaire de Tokain où le général Eyadema, président du Togo, réside généralement. Un communiqué officiel togolais, lançant un appel au calme, annonce, le 24, que les forces armées ont fait treize morts et dix-neuf prisonniers parmi les assaillants.

Le 25 au matin, des fusillades éclatent à Lomé : après que des opposants ont commencé à tirer à partir de voitures civiles, l'armée et la police répliquent sans discernement. Une cinquantaine de personnes dont de nombreux civils sont victimes de ces affrontements. Pour faire face à la situation, Gnassingbe Eyadema téléphone à François Mitterrand et, en vertu d'un accord de défense, le Togo obtient de Paris l'envoi de deux cents parachutistes français en provenance de Centrafrique et du Gabon, soutenus par des avions Jaguar. Des soldats zaïrois se rendent aussi à Lomé, mais aucun militaire étranger n'aura à intervenir et, au bout de neuf jours, les parachutistes français regagneront leur cantonnement.

Le 29, les autorités togolaises, se fondant sur les révélations faites par les prisonniers, mettent en cause le Burkina Faso et le Ghāna, ce qui est immédiatement démenti par ces deux pays.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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